Lors de sa séance d’août 2020, le Conseil d’administration de CADBAR a décidé d’approuver un crédit d’investissement destiné à la rénovation progressive de toutes les sous-stations.

Il s’agit principalement de remplacer les équipements électromécaniques, soit l’échangeur de chaleur, la vanne de régulation du circuit primaire et le coffret de régulation.

Une technologie moderne sera mise en place, permettant l’accès aux paramètres de chauffage par un écran tactile installé sur le coffret de régulation, ainsi qu’un accès à distance aux informations, permettant également un relevé automatique des consommations d’énergie.

Ci-dessous un exemple d’un immeuble à Colombier, nouvellement raccordé au chauffage à distance

Sous-station installée en remplacement d’une chaudière à mazout:

On constate que le volume utilisé est très faible comparé à celui d’une chaudière à gaz ou à mazout, notamment lorsqu’il s’agit de puissance importante, ici 150 kW

Ici le remplacement d’une chaudière à mazout par un raccordement au chauffage à distance d’une villa à Bôle

Ci-dessous les raccordements et la sous-station installée à la place de la chaudière à mazout. La sous-station comporte un châssis sur lequel tous les équipements principaux sont installés.

L’ensemble des conduites seront isolées pour éviter les pertes thermiques, ainsi que pour des raisons de sécurité.

Depuis plus de 30 ans , l’énergie thermique est fournie au réseau de chauffage CADBAR SA par l’usine de traitement des déchets de VADEC SA située à Colombier sur le site de Cottendart.

A l’horizon 2030, l’incinération des déchets sera déplacée sur le site de la Chaux-de-Fonds.

CADBAR et VADEC étudient actuellement le remplacement de la source d’énergie thermique pour le chauffage à distance. Le choix de la source n’est pas encore fait, mais il pourrait s’agir d’une centrale de chauffage à bois, utilisant en partie des déchets de bois et du bois de coupe.

Le choix de la nouvelle source de chaleur sera fait en fonction de critères de durabilité de l’approvisionnement, de coût et de respect des objectifs de la politique climatique de la Confédération et du Canton.

Pour les clients de CADBAR, le chauffage à distance est donc une solution pérenne de chauffage à coût raisonnable et pratiquement sans émissions de CO2.

La présente newsletter de la société de chauffage à distance CADBAR aborde la question du développement futur de la société et en particulier l’impact pour les clients.

Historique

1970 Fondation de Saiod, société d’incinération à Colombier

1985 Fondation de Cadbar

1985-1990 Mise en place de la majeure partie des conduites du CAD et raccordement des clients principaux

2008 Fusion Saiod-Cridor à Création de Vadec SA

2010 Vadec : annonce de la nouvelle stratégie, avec arrêt de l’incinération à Colombier, prévu en 2015 et concentration de l’incinération des déchets urbains à La Chaux-de-Fonds

2014 Cadbar : adaptation des tarifs prenant en compte la nouvelle stratégie de Vadec ; augmentation des tarifs de 1%/an

2015 Vadec confirme sa stratégie, mais repousse de quelques années l’arrêt de l’incinération des déchets urbains à Colombier

La chaleur du CAD a, de tout temps, été fournie par l’usine d’incinération de Cottendart. Jusqu’en 2008, sous le nom de Saiod, puis, après la fusion des deux sociétés de gestion de déchets du canton, sous le nouveau nom de Vadec SA (www.Vadec.ch).

A l’avenir, la collaboration entre les deux sociétés se poursuivra, sur la lancée des 30 dernières années :

• Cadbar continuera de distribuer la chaleur aux clients actuels et aux nouveaux clients qui auront été raccordés
• Vadec continuera d’investir sur le site de Cottendart à Colombier (chaudières, installations de stockage et de tri de bois)
• Vadec continuera de produire et de fournir de l’énergie renouvelable (par exemple par l’incinération des déchets de bois) à Cadbar
• Vadec continuera d’exploiter les installations de production d’énergie.

Jusqu’à présent, la chaleur produite par Vadec et valorisée par Cadbar correspond à des rejets de chaleur dans le cadre de l’incinération des déchets urbains des communes de l’Arc jurassien. A l’avenir, les déchets urbains incinérables (sacs poubelles) seront concentrés et traités à La Chaux-de-Fonds dans une nouvelle usine qui reste à construire.

Ce projet a été annoncé à la presse en juin 2010 et a été plusieurs fois confirmé par Vadec. Nous estimons que les modifications pourraient intervenir dans un avenir temporel de 10 à 20 ans.

En même temps, Vadec mettra en service une nouvelle centrale thermique à Cottendart pour les besoins exclusifs de Cadbar. Selon des études menées par Vadec et confirmée de façon indépendante par Cadbar, une centrale avec incinération de déchets de bois est l’option qui a le plus de chances d’être réalisée et qui remplira au mieux les 3 conditions suivantes :

• Energie très majoritairement renouvelable (bois=100% renouvelable, électricité pour les pompes partiellement renouvelable, énergie fossile pour les pointes/pannes)
• Grande fiabilité technique pour l’approvisionnement des clients
• Prix avantageux

La société Cadbar ne reste pas inactive : en effet dans le cadre de l’étude susmentionnée divers potentiels d’amélioration de gestion du réseau de distribution de chaleur vont être mis en place. En particulier, les sous-stations seront intelligentes afin d’être supervisées à distance (détection immédiate de problèmes) ; d’autre part les échangeurs de chaleur et les boucles de régulation sont assainis pour réduire les températures de retour et améliorer ainsi le rendement de l’ensemble du réseau.

L’énergie thermique fournie par l’usine d’incinération existante à Cottendart, d’un coût relativement faible, correspond à un « sous-produit » de l’incinération.

La chaleur achetée actuellement à Vadec et produite par l’usine d’incinération de Cottendart augmentera d’un facteur 3 avec la mise en service d’une future centrale thermique au bois remplaçant les fours actuels d’ici 10 à 20 ans. Au prix d’achat de la chaleur s’ajouteront encore les frais d’exploitation et les frais financiers des installations déjà propriétés de Cadbar. La gestion rationnelle des ressources a permis à Cadbar d’amortir fortement le réseau ce qui permettra de réduire notablement les frais financiers au moment de l’entrée en service de la nouvelle centrale.

Afin de tendre à termes à maintenir des coûts de la chaleur compétitifs, les prix de vente aux clients ont déjà été adaptés depuis 2015 (augmentation de 1% par année).

Depuis sa création, Cadbar poursuit une politique d’extension sous la forme suivante : quand un projet d’un nouvel immeuble à proximité des conduites existantes est mis à l’enquête ou qu’une chaudière existante arrive en fin de vie, Cadbar étudie la possibilité de raccorder ce nouveau client.
Si cela est possible du point de vue technique (assez d’énergie disponible dans cette partie du réseau) et du point de vue financier (retour sur investissement raisonnable), une offre est transmise au client, qui très souvent y souscrit. Les arguments principaux sont la qualité renouvelable de l’énergie, son prix compétitif par rapport aux autres énergies (en particulier le gaz), l’absence complète d’entretien et l’économie de place.

A noter que chaque nouveau preneur d’énergie contribue à diviser les coûts fixes sur plus de clients et à diminuer les pertes relatives, donc tous les clients en profitent.

Les pouvoirs publics ont fortement soutenu financièrement la société Cadbar (en mains publiques) lors de sa création et durant ses premières 15 années d’existence.

Le soutien des collectivités publiques continue de se manifester, ce notamment :

• Pour chaque projet de construction privé d’une certaine ampleur, les pouvoirs publics demandent au promoteur de privilégier un raccordement au réseau Cadbar
• Quand des travaux routiers importants sont envisagés, les autorités en informent Cadbar pour éventuellement profiter de l’occasion pour remplacer des conduites ou prolonger le réseau si nécessaire (coordination intelligente entre partenaires publics)
• Lors de changements de chaudière de bâtiments publics (écoles, administrations, etc.) ou de nouvelles constructions, la priorité est systématiquement donnée à l’énergie de réseau de Cadbar. Par rapport au gaz, Cadbar a l’avantage de ne contribuer que très peu à l’émission de gaz à effet de serre.

Dans les prochaines newsletters, nous aborderons d’autres sujets, permettant de mieux appréhender l’avenir de la société, son environnement et ses enjeux, ainsi que ponctuellement certains éléments d’actualité.

La société de chauffage CADBAR mène une existence discrète bien qu’indispensable au confort de plusieurs milliers de personnes de la Basse-Areuse.

Nous avons décidé de publier périodiquement une brève newsletter à l’intention de nos clients afin de les impliquer encore plus dans cette société qui ne vit que par et pour eux.

Qu’est-ce que CADBAR?

Cadbar est l’acronyme de Chauffage à Distance Basse-Areuse SA. La chaleur est produite dans une centrale thermique et transportée par des tuyaux d’eau chaude, enfouis profondément dans le sol, alimentant ainsi 110 immeubles situés dans les communes de Milvignes, Boudry et Cortaillod.

Le site Internet des services cantonaux romands de l’énergie (www.energie-environnement.ch) donne toutes les informations utiles à la compréhension d’un chauffage à distance (abrégé CAD).

Nous vous invitons à le consulter, en particulier la partie spécifique au CAD: http://www.energie-environnement.ch/maison/renovation-et-chauffage/installations/chauffage-a-distance-cad

Plus précisément, dans le cas de CADBAR, c’est l’usine d’incinération de Vadec SA à Cottendart (Colombier), qui fournit la chaleur au réseau en brûlant des déchets urbains neuchâtelois et vaudois. Le site Internet www.vadec.ch est très informatif à ce sujet.

Chaque immeuble raccordé au réseau soutire de l’énergie par l’intermédiaire d’un échangeur de chaleur (à gauche sur la photo ci-dessus tirée de wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_chaleur)

Cette figure montre tout le réseau Cadbar avec les immeubles raccordés. La centrale de production est en haut à droite (KVA Colombier=usine d’incinération de Colombier)

En 1985 les communes de Colombier, Bôle, Cortaillod, Boudry et le Canton de Neuchâtel se sont liées et ont fondé une nouvelle société anonyme (CADBAR) dont le but était de récupérer les rejets thermiques de l’usine d’incinération de SAIOD (qui a entretemps fusionné avec CRIDOR pour devenir Vadec SA) et alimenter en chaleur les grands immeubles de la région.

En 2018 les objectifs n’ont pas changé, la société poursuit les mêmes buts et poursuit une légère croissance, en raccordant régulièrement de nouveaux clients. Il s’agit en général d’immeubles existants dont la chaudière arrive en fin de vie, ou parfois de nouveaux immeubles qui préfèrent un raccordement à Cadbar pour des raisons écologiques, qui en plus leur permet de gagner de la place dans leur immeuble.

Dans les prochaines newsletters, nous aborderons d’autres sujets, permettant de mieux appréhender l’avenir de la société, son environnement et ses enjeux, ainsi que ponctuellement certains éléments d’actualité.